Mairie de Soues

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Des travaux sur l'Adour

Après plusieurs années d'études, le programme pluriannuel de gestion des cours d'eau du Syndicat Intercommunal du Moyen Adour (situé entre Arcizac-Adour et Séméac) a été déclaré d'intérêt général par arrêté préfectoral en date du 03 octobre 2016.

 

Les travaux inscrits dans ce programme ont pour ambition d'améliorer l'état hydromorphologique* de l'Adour en amont de l'agglomération tarbaise.

Plusieurs types d'actions sont prévues, telles :

  • l'amélioration de l'état de la ripisylve* pour prévenir le risque d'inondation et d'érosion, ayant pour objectif de préserver et/ou d'améliorer l'état écologique des cours d'eau

Cela se traduit par des chantiers de coupe préventive et sélective des arbres menaçants ou vieillissants, tout en favorisant la régénération naturelle des espèces adaptées aux bords de cours d'eau.

 

  • la réduction de la vulnérabilité de la berge à l'érosion par la création d'espaces tampons*, ayant pour objectif de d'améliorer le fonctionnement du cours d'eau

Cela se traduit par des travaux de traitement de végétation présente dans des anciens bras secondaires de l'Adour afin que ces derniers puissent être utilisés par les eaux en période de crue.Des travaux d'enlèvement de déchets dans l'Adour ou sur ses berges sont également prévus.

 

  • le confortement ou la protection de zones à enjeux exposées

Cela se traduit par des travaux de modifications d'ouvrage afin d'améliorer la protection des biens et des personnes.

 

Les travaux devant être réalisés en 2017 par le Syndicat Intercommunal du Moyen Adour débuteront fin août. Les riverains et usagers des bords de l'Adour sont invités à la vigilance sur différents secteurs :

  • à SOUES et SÉMEAC : rive gauche entre le pont de l'A64 et le pont Alstom,
  • à SOUES : rive gauche à hauteur du lac de Soues,
  • à MOMÈRES : rive gauche en aval du pont de Momères,
  • à MOMÈRES : rive gauche en amont du lac de Momères.

 L'Adour à Salles-Adour photo SMHMA

Vous avez dit…

"état hydromorphologique" ?

L'hydromorphologie d'un milieu aquatique correspond à :

  • ses caractéristiques hydrologiques (quantité d'eau et dynamique des débits, connexion aux eaux souterraines),
  • ses caractéristiques morphologiques (variation de la profondeur et de la largeur du cours d'eau, caractéristiques du fond du lit, structure et état de la ripisylve),
  • et sa continuité (mobilité des êtres vivants et transport de sédiments).

Elle résulte de la conjugaison de caractéristiques climatiques, géologiques, du relief et de l'occupation des sols.

Améliorer l'état hydromorphologique d'un cours d'eau consiste à réaliser des travaux de réduction des altérations qui modifient le fonctionnement naturel des cours d'eau comme par exemple les obstacles à l'écoulement, la chenalisation, le curage, la rectification du tracé, l'extraction de granulats, la suppression de ripisylve, le drainage, l'irrigation... (Source : extrait EauFrance)

 

"ripisylve" ?

Aussi appelée forêt riveraine ou rivulaire, la ripisylve est l'ensemble des formations végétales (boisées, buissonnantes et herbacées) que l'on rencontre au bord des cours d'eau.

 

"espace tampon" ?

Dans ce cas précis, il s'agit d'une zone privilégiée où la crue d'un cours d'eau peut s'étendre rapidement avec un très faible risque pour les personnes et pour les biens. Leur utilisation est un moyen technique qui permet de mieux contrôler et mieux gérer les risques de débordement. L'objectif recherché est d'atténuer l'impact d'une inondation dans d'autres secteurs à enjeux.

Il s'agit le plus souvent de zones naturellesprésentes dans le lit majeur d'un cours d'eau. Dans des cas bien précis, on peut éventuellement y associer un ouvrage de rétention ou une zone de décantation.