Berges de l'Adour
Suite aux crues, les berges de l'Adour ont été fragilisées et de nombreux arbres menaçaient de tomber dans le lit du fleuve. Sur une distance d'environ 4km de nombreux ouvrages enjambent le fleuve (pont de l'autoroute, de l'Ashom, passerelle Ousteau, pont de la Marne et pont Nelly.)
Sur ce trajet lors de la montée des eaux, l'Adour a peu d'espace pour s'épandre. Il est donc vital que le courant du fleuve ne rencontre pas d'obstacle lors des crues. En effet il y aurait grand danger que des arbres en tombant se bloquent sous les ponts; l’embâcle ainsi formé peut avoir des effets dévastateurs lors de sa rupture
Le SIMA (syndicat intercommunal du moyen Adour) a donc procédé par précaution à l'abattage sélectif d'arbres. Ces travaux ont été effectués par la société SEPSO de Saint Gaudens.
Dans les arbres abattus on retrouvait massivement des peupliers hybrides, des saules blancs, un peu d’acacias et d'aulnes. Les troncs seront transformés par la SEPSO en pâte à papier, le résidus en plaquettes à usage de combustible pour chaudières. Pour le syndicat du moyen Adour et pour la mairie de Soues (propriétaire des berges) la vente du bois amortit totalement le coût des opérations d'abattage et de débardage; en terme financier il s'agit d'une opération blanche.